Valentin Madouas : “Il n’y a pas que le cyclisme dans la vie
Valentin Madouas est un coureur insaisissable. Prédestiné à devenir grimpeur, , le coureur de l’équipe cycliste Groupama-FDJ s’est affranchi de cette ligne toute tracée pour créer son propre destin. Entouré par un père cycliste et une famille soudée, il met tout en œuvre pour se hisser toujours plus haut. Découvrez le dans ce nouvel épisode de Face à Face, une émission proposée par Groupama.
Valentin Madouas : le couteau suisse du cyclisme
Valentin Madouas est un cycliste insaisissable. Originaire de Bretagne, il décide contre toute attente de s’orienter vers le dénivelé et de devenir grimpeur. Alors même qu’il excelle dans ce domaine et semble avoir décidé de son avenir, il se tourne vers les Classiques, pavées. Indomptable donc, mais surtout très polyvalent.
En effet, dès sa première participation au Tour de France, il réalise l’exploit d’intégrer le Top 10.
Valentin Madouas : un cheminement réfléchi vers le cyclisme
Valentin Madouas est issu d’une famille de cycliste. Son père fut équipier de grands noms tels que Laurent Jalabert, pour ne citer que lui.
Pourtant, le patriarche de la famille Madouas est inflexible : Valentin devra attendre 14 ou 15 ans pour envisager une carrière de cycliste professionnel. Il faut dire qu’il est bon élève !
Il poursuit donc des études et entame un cursus sport-études natation avant de retomber dans le cyclisme pour ne plus jamais le quitter. Mais de son propre aveu, la décision de son père lui a permis de mûrir et surtout de s’ouvrir aux autres et au monde avant de pénétrer dans le monde très fermé du cyclisme.
Finalement, cette arrivée presque sur le tard lui offrira des qualités très utiles pour devenir un grand cycliste. Il a appris à prendre du recul sur sa pratique et a très vite compris que même en étant professionnel, il n’y a pas que le cyclisme dans la vie.
La connexion oui, mais à la famille
La famille de Valentin Madouas est très présente pour l’accompagner dans sa carrière. Son père, mais aussi sa compagne forment un socle solide et exigeant, le poussant à s’investir à fond dans sa pratique.
Lui, parfois rêveur, qui peut même paraitre désinvolte, trouve son équilibre grâce à cet entourage cadré. Il donne à sa famille un rôle central dans sa vie et dans sa pratique du vélo.
Mais cette connexion primordiale pour lui, il la réserve à la famille. En effet, bien qu’assez jeune, Valentin Madouas a su très vite détecter les dérives des réseaux sociaux et des smartphones. À Brest, il est parrain d’une association : “Posons nos smartphones” qui a mené une campagne pour inciter les gens à diminuer d’une heure par jour l’utilisation de leur téléphone.
Selon lui, la mise à distance de cet outil permet de conserver une bonne connexion au monde, paradoxalement, en cessant de se couper de l’exterieur.