Le vélo électrique est-il écologique ?
Pour se déplacer en ville facilement avec une empreinte carbone réduite, le vélo et plus particulièrement à assistance électrique est une bonne alternative aux véhicules à essence. Toutefois, certains remettent en question l’usage des batteries au lithium majoritaires dans la fabrication des VAE. Alors, le vélo électrique est-il écologique ?
LE boom du vélo électrique
Les ventes de vélos à assistance électrique (VAE) ont bondi de 29 % en 2020 dans l'Hexagone.Le chiffre d'affaires du marché du cycle (vélos, pièces et accessoires) a, lui, franchi la barre des 3 milliards d'euros pour la première fois.
Il n’y a aucun doute, les vélos à assistance électrique (VAE) gagnent en popularité au fil des années ! En effet, les différentes subventions proposées par l’État et les entreprises facilitent largement cette petite révolution dans le transport.
De nos jours, 3 automobilistes sur 5 sont décidés à troquer leurs véhicules pour un VAE afin de réaliser leurs déplacements quotidiens. Cette popularité, qui ne cesse de croître, s’explique à la fois par le prix mais aussi par le côté pratique des VAE.
Cependant, son impact bénéfique sur l’environnement parvient aussi à convaincre de plus en plus d’automobilistes à franchir le pas.
Vélo électrique et écologie
En choisissant de faire du vélo électrique votre moyen de locomotion principal, vous collaborez grandement à la préservation de la Nature. Des comparaisons rapides ont été effectuées sur la consommation et l’impact sur l’environnement d’un véhicule et d’un VAE. Les résultats nous permettent de prouver que les vélos électriques sont la solution parfaite pour des trajets écologiques.
En effet, une voiture consomme en moyenne 7,18 litres de carburant pour une distance de 100 kilomètres. De son côté, ne reposant que sur la charge accumulée dans la batterie, l’autonomie d’un VAE peut aller jusqu’à 75 km.
Ainsi, si l’on se base sur ces 75 km, une automobile consommera près de 5,38 litres d’essence. En sachant qu’un litre de carburant consommé émet 2,28 kg de CO2, ces 5,38 litres répandront donc 12,28 kg de CO2 dans l’air.
Mais, à bord d’un VAE, le parcours des 75 km n’émettra aucun CO2 !
Les cyclistes sont donc en mesure d’effectuer de plus longs trajets sans se fatiguer ni dépenser le moindre centime en carburant. Vos trajets quotidiens n’auront donc aucun impact sur le biotope !
Vélo électrique et batterie : attention danger ?
Sur internet, les ventes de batteries et de chargeurs qui ne respectent pas les normes de sécurité se multiplient.
Ainsi, les pompiers pressent les cyclistes d'acheter leurs batteries et chargeurs ensemble, sur des sites réputés ou directement avec le vélo, chez un fournisseur de confiance.
En outre, le rangement des vélos électriques ou le branchement des batteries à l'intérieur des appartements est fortement déconseillé : si vous en avez la possibilité, laissez la batterie dans le garage, la cave ou dans un abri séparé.
La problématique écologique des vélos électriques
Les principaux problèmes posés par la batterie sont le risque d’emballement thermique, la surchauffe et la faible autonomie.
Selon le moteur utilisé et la masse corporelle du pilote, la durée de la batterie du vélo électrique peut rapidement devenir un souci majeur. La conséquence directe de cette faible durée d’utilisation de la batterie est le fait d’augmenter la consommation électrique de votre foyer ou de votre cité.
Visiblement, lorsque plusieurs vélos électriques sont régulièrement branchés simultanément, la consommation électrique grimpe proportionnellement.
Étant donné qu’une forte consommation électrique rime généralement avec une production accrue d’électricité, nous pouvons insinuer que la batterie lithium-ion est une cause indirecte de la pollution. Pour produire plus d'électricité, les centrales électriques n’hésitent pas à utiliser encore plus de ressources polluantes.
Des alternatives écologiques aux batteries lithium-ion ?
Malgré la domination de la technologie lithium-ion pour les batteries des vélos électriques, plusieurs alternatives commencent à voir le jour. En effet, des recherches et études scientifiques ont permis de mettre en place des batteries avec moins de risques d’échauffement, une durée de vie importante ainsi que des matériaux moins coûteux.
La batterie sodium-ion
La batterie sodium-ion a une rapidité de recharge 10 fois plus élevée que le lithium-ion. Elle est moins chère et a une durée de vie plus élevée que la batterie cette dernière.
La batterie fluorure
Elle est moins polluante que la batterie lithium-ion et dispose d’une densité plus importante. Cette particularité favorise une meilleure autonomie de l’engin. Batterie est encore en phase de test.
La batterie zinc-air
Contrairement aux modèles susmentionnés, le zinc-air se recharge moins rapidement que le lithium-ion. Par contre, c’est une technologie qui possède des atouts importants dans le développement des énergies intermittentes comme le solaire. Elle est moins coûteuse et est plus sûre en ce qui concerne les risques d’explosion ou d’échauffement thermique.