Entrainement au féminin : '“Une femme n’est pas un petit homme.”

Pourquoi une femme ne s'entraîne pas comme un homme ? À travers une conversation passionnante avec Émilie Rimbert, auteure du livre Entraînez-vous comme une femme et non comme un homme , nous plongeons dans les spécificités physiologiques des femmes et l’impact de ces différences sur la performance sportive.

Comprendre et utiliser son cycle menstruel comme un atout

L’une des idées clés du livre d’Émilie Rimbert, c’est que le cycle menstruel n’est pas un frein à la performance, mais plutôt un levier, lorsqu’on sait comment l’utiliser. Bien souvent, les protocoles d'entraînement ignorent ou minimisent les fluctuations hormonales propres aux femmes, amenant à des programmes standards inadaptés. Rimbert démontre que les différentes phases du cycle peuvent être optimisées pour favoriser la prise de masse musculaire, l'explosivité ou la récupération, tout en prévenant les risques de blessures.

Elle explique notamment que certaines hormones, comme les œstrogènes, sont particulièrement bénéfiques à la prise de muscle et à la performance cardiovasculaire. Par exemple, lors de la phase folliculaire (qui suit les menstruations), les femmes sont plus enclines à des efforts de haute intensité. À l'inverse, pendant la phase lutéale, qui précède les règles, il est souvent préférable d’opter pour des entraînements plus doux et de porter une attention particulière à la récupération.

Adapter l'entraînement pour prévenir blessures et fatigue

Rimbert aborde aussi des sujets pratiques, comme les échauffements spécifiques à certaines phases du cycle pour éviter les blessures, ou encore les stratégies à mettre en place pour gérer les baisses de moral prémenstruelles, une période où la fatigue et le stress sont souvent exacerbés. De tels ajustements permettent de maintenir une forme physique et mentale optimale tout au long du mois.

Crédits : Pierre Rimbert Photographies

Nutrition et récupération : un duo gagnant

La nutrition occupe une place centrale dans l’approche d’Émilie Rimbert. Selon elle, adapter son alimentation aux besoins spécifiques de chaque phase du cycle menstruel est essentiel pour améliorer la performance. Par exemple, pendant la phase lutéale, les besoins énergétiques augmentent, et il est crucial de consommer davantage de glucides complexes et de graisses saines pour soutenir les efforts physiques.

Elle insiste également sur l'importance de la récupération, en fonction des changements hormonaux. Les jours précédant les règles, le corps étant plus vulnérable, des pratiques comme le yoga ou la méditation peuvent aider à maintenir un équilibre mental et physique.

Un livre d'empowerment pour toutes les sportives

Émilie Rimbert ne se contente pas d’aborder la performance sportive : elle propose un véritable guide d’empowerment pour toutes les femmes, qu’elles soient athlètes de haut niveau ou sportives occasionnelles. Elle traite aussi des problématiques comme le retour au sport après une grossesse, ou encore l’adaptation de l’entraînement en périménopause.

Ce livre est une ressource précieuse pour toutes les femmes qui veulent comprendre leur corps et maximiser leur potentiel. En adoptant une approche individualisée de l’entraînement, basée sur la connaissance intime de son propre cycle hormonal, chaque femme peut améliorer non seulement ses performances, mais aussi son bien-être général.


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Raphaël Taïeb, Entrepreneur Sportif et Visionnaire