L’Étape du Tour de France 2024 : préparez-vous à entrer dans la légende !
Le samedi 6 juillet, près de 14 000 coureurs amateurs vont vivre une expérience unique : L’Étape du Tour de France. Précédant l’épreuve officielle de quelques jours, ils vont se mesurer au parcours de la 20ème étape du Tour de France entre Nice et le Col de la Couillole. Sueur et bonne humeur sont attendues sous le soleil de Provence !
Crédits : A.S.O / Morgan Bove
L’Étape du Tour : temps fort du Tour de France
Le Tour de France est l’un des événements les plus attendus de l’année pour les Français. Des millions de personnes le long des routes, des milliers de pancartes brandies, des décibels de cris d’encouragement… Voilà ce qui attend les abords du parcours.
Mais parmi ces amoureux du vélo, certains s’apprêtent à vivre une aventure encore plus extraordinaire : L’Étape du Tour. Cette année encore, ils seront près de 14 000 coureurs amateurs attendus pour vivre l’aventure d’une vie. Déterminés, surentraînés, ces courageux cyclistes vont ouvrir la voie aux coureurs professionnels.
Route entièrement barrée à la circulation, assistance technique sur le parcours… Les participants seront mis dans des conditions similaires à celles des pros et n’auront qu’une chose à penser : franchir la ligne d’arrivée en levant les bras au terme d’un sprint d’anthologie.
Pour les aider et leur apporter la motivation nécessaire, ils pourront compter sur le chant des cigales, l’odeur du maquis et le regard bienveillant des monts de Provence. Évidemment, les cris encourageants du public viendront ajouter une touche d’intensité à la course !
Crédits : A.S.O./Bastien Seon
Le parcours de L’Étape du Tour
Cette année, les organisateurs ont vu grand. 138 km, 4600 m de dénivelé positif. De leur propre aveu, cette édition sera certainement l’une des plus exigeantes parmi les 31 précédentes.
Les choses sérieuses commencent très tôt car dès le 7 ème kilomètre, vous entamez doucement l’ascension vers l’Escarène, le Touët de l’Escarène, puis la première grosse difficulté : le Col de Braus avec ses 10 km de pente à 6,6% qui vont mènera au 30 ème kilomètre.
Vous pourrez profiter de la descente tout en restant vigilant sur les routes en lacet, puis arrive très vite la deuxième difficulté avec une grimpette vers le Moulinet pour ensuite entamer une belle ascension de 20,7 km à 5,7% pour atteindre le sommet du Col de Turini à 1607 m, classé col de catégorie 1, au 65 ème kilomètre. Vous amorcerez une descente plutôt radicale puisqu’elle vous fera redescendre à 568 m d’altitude sur environ 15 km. Il s’agira de récupérer au maximum car vous n’en aurez pas fini avec le D+ !
Se profile en effet rapidement le deuxième col de catégorie 1 du parcours : le Col de la Colmiane. 7,5 km avec une pente à 7,1% : de quoi faire à nouveau chauffer les cuisses. Bien sûr, vous pourrez toujours vous changer les idées en contemplant la vue magnifique de l’arrière-pays Niçois.
Vous êtes maintenant au 101 ème kilomètre et amorcez une nouvelle descente d’environ 20 km jusqu’à Saint-Sauveur-sur-Tinée. C’est là que vous vous élancerez sur la dernière grosse difficulté du parcours : le Col de la Couillole et ses 15,7 km à 7,1%.
C’est là, en haut de ce dernier col classé col de catégorie 1, que vous pourrez enfin lever les bras vers le ciel en passant la ligne d’arrivée sous une pluie d’applaudissements. Ne reste alors qu’une unique pensée : JE L’AI FAIT !
Crédits : A.S.O
Et si la fuite n’était pas signe de lâcheté mais plutôt d’un besoin de se retrouver soi-même ? C’est le constat qu’a fait Pierre-Louis Marquès, alias Motsdumarquis sur les réseaux sociaux. Alors qu’il saute sur son vélo, les bagages remplis de tristesse, d’incertitudes et, semble-t-il, d’une certaine amertume, il dépose peu à peu, au fil des kilomètres, le poids trop longtemps juché sur ses épaules. Mémoire en Roue Libre retrace cette quête de soi.